LE PSYCHOLOGUE
Un psychologue est un professionnel de la psychologie, discipline complexe qui regroupe différents courants théoriques et pratiques : psychologie clinique, cognitive, comportementale, développementale, sociale, du travail, animale, différentielle, expérimentale. Ces différents champs d’applications se rassemblent autour de l’étude scientifique des faits psychiques qu’est la psychologie.

Le psychologue peut être un professionnel du fonctionnement psychique et des psychopathologies, du comportement humain, de la personnalité et des relations interpersonnelles. Il intervient dans tous les domaines de la société (éducation, santé, social, travail, etc.) pour préserver, maintenir ou améliorer le bien-être ou la qualité de vie de l’être humain et de sa santé psychique.

En France, le titre de psychologue est protégé et reconnu par l’état depuis 1985.

Diplômé dans une université de psychopathologie clinique, seul le psychologue clinicien peut prétendre à la psychothérapie. L’étudiant en psychologie clinique va ainsi être sensibilisé à l’ensemble des psychothérapies et aux maladies mentales de manière générale. Il est également formé à la passation de tests afin d’établir un bilan psychologique si nécessaire.

LE PSYCHIATRE
Un psychiatre est un médecin spécialisé dans le soin des maladies mentales. Il disgnostique, traite (prescription de psychotropes) et tente de prévenir. par décret, il est toujours psychothérapeute, même s'il n'exerce pas dans ce sens et n'a pas de formations spécifique en psychothérapie.

LE PSYCHOTHERAPEUTE
C’est maintenant un titre reconnu. Formé à une technique particulière, il soutient le client ou patient dans ses problèmes existentiels.
Si la plupart des psychothérapeutes sont également psychiatres ou psychologues, les autres professionnels doivent avoir validé une formation universitaire de 5 ans minimum ainsi que 5 mois de stage professionnel dans un établissement public ou privé. Les psychiatres et psychologues doivent quant à eux, faire une demande du titre de psychothérapeute aux Agences Régionales de Santé.
Le domaine d’intervention du psychothérapeute reste large. Selon la Fédération Française de Psychothérapie, le psychologue traite « les troubles psychologiques, sociaux et psychosomatiques ». Selon le Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie : « La psychothérapie s’occupe de traiter les personnes éprouvant des difficultés psychologiques, comportementales, sexuelle ou d’origine psychosomatique par le moyen du psychisme. » En clair, le psychothérapeute aide à affronter les problèmes existentiels : timidité, manque de confiance en soi, complexes, rupture amoureuse, phobie, traumatisme, deuil, harcèlement professionnel ou autre, etc. On peut faire appel à lui, que ce soit sur une courte ou une plus longue durée, de quelques séances à plusieurs années.
Les techniques de psychothérapie sont nombreuses, la plus célèbre étant la psychanalyse. En fonction du courant auquel il se rattache, le praticien utilise sa ou ses méthodes pour aider à comprendre et résoudre les troubles. Il peut agir sur les symptômes en travaillant sur le comportement parfois à l’aide d’exercices, ou guider dans l’exploration de l’inconscient.
Il prend une position à qui l’on attribue un savoir sur soi. Toute personne peut être mise dans cette position à partir du moment où le consultant lui suppose un savoir sur lui. La position de psychothérapeute dépend donc de la culture et des croyances propres à l’individu et à la société dans laquelle il évolue.
La psychothérapie qui se base sur la psychanalyse s’appuie sur le discours du patient et sur la prise en compte de son inconscient. C’est sa propre parole qui va lui permettre de se soigner, ce que les médecins grecs de l’antiquité avaient déjà remarqué, pour autant que le psychothérapeute soit formé à cette écoute particulière qui prend en considération les manifestations de l’inconscient.
Cette formation de psychothérapeute basé sur la psychanalyse est la plus rigoureuse d’entre toute : elle suppose que le psychothérapeute fasse lui-même une psychothérapie ou une psychanalyse, qu’il fasse régulièrement des supervisions et qu’il se forme de manière théorique et clinique dans une école de psychanalyse. Le psychothérapeute, s’il suit une formation spécifique, est donc apte à assurer une psychothérapie ou une psychanalyse.

LE PSYCHANALYSTE
Ce n’est pas un titre mais une position légèrement différente de celle de psychothérapeute. Le psychanalyste n’est pas considéré comme celui qui a un savoir supposé (bien que la position oscille régulièrement lors d’une cure) mais comme moteur du désir de savoir du psychanalysant, sur cette part ignorée de lui-même que l’on qualifie, à juste titre, d’inconsciente. Le psychanalyste a donc cette fonction de susciter le désir de savoir du psychanalysant afin que celui-ci puisse traverser sa psychanalyse. De même que le psychothérapeute, il opère avec le langage et les outils de la psychanalyse.
En fonction de son école de formation, les différentes modalités pour pouvoir se reconnaître psychanalyste varient. Tout comme le psychothérapeute qui se forme dans une école de psychanalyse, le psychanalyste a appris à manier le transfert et à écouter les manifestations de l’inconscient, afin de diriger convenablement la cure pour que le psychanalysant puisse arriver à bon port et trouver la place qui lui convienne pour son existence.
Sigmund FREUD est considéré comme le père fondateur de cette science qui va bouleverser la conception de l’être humain qu’est la psychanalyse. Il est né en 1858 et mort en 1939.
ARISTOTE, lui même avait remarqué l’importance du langage dans la rémission des patients.

LES SYMPTÔMES :
Il ne s’agit pas d’en faire une liste exhaustive. Certains troubles du comportement, de la pensée, de l’humeur, sont le résultat d’un ou plusieurs traumatismes. Parmi ces effractions psychiques, on retrouve les violences physiques, les violences psychiques comme les humiliations ou le harcèlement. Un viol, un vol, un accident, un abandon font partie des évènements traumatisants de même que la perte d’un être cher ou d’un projet fortement investi.
 On se rend compte que de nombreux évènements peuvent être traumatiques en fonction du sujet. En effet, le traumatisme est éminemment subjectif si bien que ce qui peut être traumatisant pour un sujet peut ne pas l’être pour un autre. C’est pour cette raison que la psychanalyse est une science qui est difficilement mesurable sinon à travers l’évolution du sujet, de son entrée en psychanalyse ou en psychothérapie à sa sortie.
Parmi l’ensemble des symptômes, ce qui est fondamental dans le désir de changer et de rencontrer un psychothérapeute, c’est la question de l’excès et de la souffrance qu’ils engendrent, pour soi ou pour ses proches.
Mettre des mots, c’est un premier pas qui mène à l’ouverture d’une autre issue pour sa souffrance grâce à la voie de la psychothérapie ou de la psychanalyse.

En savoir plus :
- Site internet de la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse : www.ff2p.fr
- Site internet du Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie : www.snppsy.org